Le corps du héros est brisé, ses proportions sont perturbées, il ne rentre pas dans l’espace du tableau et ses yeux expriment une sorte d’horreur transcendantale et chthonienne de ce qu’il a fait. Et, ce qui est particulièrement intéressant, il n'avale pas son fils en entier, comme le décrit le mythe, mais dévore son corps ensanglanté par parties.
François Goya | "Saturne dévorant son fils", 1819-1823
Publié le 17/12/2023
الجِنان Al Jinane



